Mozart dans une cave !

Le 9 octobre 2017, la classe de Première du bac français au Rosey a eu une opportunité magnifique : nous avons pu visiter le Domaine de Chanzy et observer comment le vin est élaboré à partir du raisin. Nous avons même eu l’occasion de participer à une dégustation.

Le Domaine Chanzy a vu le jour à Bouzeron (en Bourgogne) en 1974, il porte le nom de la famille créatrice. Si la polyculture était de mise avant, les Chanzy, originaires de Champagne, font le choix de se consacrer à la vigne. Au fil des ans, ils agrandissent leur domaine et sortent de l’appellation Bouzeron, la seule appellation Village de France dédiée à l’aligoté. Le Domaine Chanzy s’est donc étendu à travers la côte de Beaune, et sur toute la hauteur de la côte de Nuits, avec des vignes à Santenay, Puligny-Montrachet et Vosne-Romanée.

Nous avons quitté en fin d’après- midi. Après quelque trois heures et demie de route en bus, nous sommes arrivés à Chalon-sur-Saône, pour y passer la nuit. Nous nous sommes arrêtés à l’Hôtel Saint-Georges. Le soir même, nous avons eu l’occasion de dîner avec un des propriétaires du domaine.

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Le lendemain le réveil était à sept heures ; naturellement, personne ne s’est réveillé à l’heure. Après un petit déjeuner, nous sommes partis au Domaine Chanzy pour observer la fabrication du vin. Nous avons commencé par la visite des broyeurs, puis les égrappoirs et les cuves de vinification.

Les broyeurs

Nous avons découvert que la fabrication du vin est un procédé long et très précis. Avant même la récolte, il y a toute une série de facteurs à considérer lors de la viticulture : le degré d’ensoleillement, la quantité de feuilles nécessaire aux vignes pour bien pousser (assez pour former une ombre, mais pas trop pour complètement cacher le soleil), les minéraux présents dans le sol, etc.

On nous a aussi exposé une des techniques du vigneron pour faire un vin de « luxe » : avant que les raisins ne soient mûrs, on les coupe de la vigne. Cela permet de concentrer les ressources de la vigne uniquement sur une petite quantité de raisin : celui-ci est donc plus riche en sucre (et donc, après fermentation, en alcool). Il s’agit là un choix du vigneron : se concentrer sur la qualité ou sur la quantité. Bien entendu, si le vigneron applique un procédé similaire à celui décrit ultérieurement, il obtiendra alors un vin plus qualitatif, qu’il ne pourrait pas vendre aux supermarchés (en raison de la faible quantité), mais qu’il vendra plus cher. A l’opposé, le vigneron qui cherche à faire une quantité de vin plus importante sera obligé de vendre son vin à un prix moins élevé, en raison de la plus forte quantité d’une faible qualité.

Les vignes du domaine

On a aussi découvert la différence entre la fabrication du vin rouge et du vin blanc. Pour le vin blanc, on peut utiliser tant le raisin rouge que le blanc : c’est la pulpe que l’on garde, la couleur est uniquement obtenue avec la peau. Donc, pour faire du vin blanc, on n’extrait que la pulpe. Or, pour le vin rouge, on est obligé de garder la peau du raisin puisque c’est elle qui va donner la couleur. On va donc presser le raisin rouge avec sa peau.

Après, on laisse le vin fermenter. Il est mis dans des tonneaux de bois. Et là, on a eu une surprise : en entrant dans la caveà vin, on a entendu une symphonie de Mozart, alors que le vin fermentait. On nous a expliqué la raison de cette musique : un scientifique japonais appelé Masaru Emoto a fait des expériences sur l’effet de la musique sur la structure moléculaire de l’eau. Rappelons ici que la structure moléculaire est la manière dont les molécules sont arrangées entre elles. Voyons ainsi l’effet de la musique sur l’eau :

les différentes structures moléculaires de l’eau

Le domaine utilise donc de la musique de Mozart pour « optimiser » la fermentation et donner plus de goût au vin.

Enfin, nous avons assisté à une initiation de dégustation du vin.

Comme disaient les Romains de l’Antiquité : « in vino veritas » : dans le vin, la vérité. Malgré tous les progrès scientifiques et techniques, on peut toujours identifier un bon vin, un vin de qualité d’un autre. Son goût, sa couleur et une grande série de caractéristiques dont nous venons seulement de commencer la découverte définissent ce dernier. Ils permettent d’identifier immédiatement la vérité concernant le vin. Ce voyage dans le domaine de Chanzy fut une belle découverte pour la classe !

par

David Abaev et Manyl Mahdi

On a cold early morning of the 1st of October, a group of students forming the Cercle des Economistes led by Mr Villoquet has set out on a curious visit into the WTO headquarters in Geneva. The three imposing letters stand very simply for the World Trade Organisation — an organisation that establishes global trade rules attempts at promoting free, smooth running trade between nations. It was therefore of particular interest to us, ardent students of economics, as trade forms an essential part in economics and its liberalisation is prone to constant fervent disputes and debates. The WTO held a Public Forum marking the 20th anniversary of the organisation, which was focused around the theme “Trade Works” and was therefore a unique opportunity to see for ourselves what could be the benefits of free trade in strengthening and stabilising the world economy.

The session that we have attended was focused on the way that trade could improve lives. It analysed the way that the decrease of barriers in shea butter trade in West Africa has contributed to a beneficial improvement of living standards and educations by providing women collecting and processing shea nuts with greater income. It is one thing to learn about a topic in theory in a classroom setting, but seeing it for yourself and the way in which it is applied is what truly makes a real difference and encourages further inquiry and study. It was interesting to see and hear incredibly influential and knowledgeable people discuss the issues concerned, and certainly left us with plenty of food for thought as we made our way back to school. While exiting the highly guarded fortress-like building we certainly had a number of things to discuss and points to make, proving that the trip was surely one worth making, as the continuation of discovery, the development of debate and discussion is what leads to a sharing of knowledge and the generation of solutions and ideas — all skills essential for one studying or pursuing economics and wanting to understand and improve our flawed world.

By Katia