Catégorie : Theatre

  • Et si vous relisiez le Comte de Monte Cristo version 2017!

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    Scénario original d’une pièce de théâtre « Comte de Monte-Cristo »

     

    Adaptation : classe 4 niveau avancé (Riddhi Oswal, Thalia Clive-Worms, Ignacio Fierro, Pavel Kralev, George Livanos, Lyna Machado, Viraj Mehra, Alastair Precoda, Ioana Savescu, Margaret Wong, Larneke Zyl)

     

    Scène 1 

     

    Narrateur : C’est le 24 février 1815, dans le port de Marseille. Le bateau Pharaon arrive de Smyrne et de Naples.

     

    1. Morrel : Ah ! finalement ! Vous êtes la ! Où est le capitaine Leclère ?

     

    Dantès : Oh mon Dieu, vous ne saviez pas ? Le capitaine Leclère il a eu une fièvre de cheval et peu de temps après il a rendu l’âme !

     

    1. Morrel : Oh mon Dieu ! C’est terrible ! C’était un homme qui avait toujours le cœur sur la main.

     

    Dantès : Oui je sais. Depuis, j’ai le cafard.

     

    1. Morrel : Allez, Dantès, ne soyez pas triste, je vous nomme capitaine du Pharaon !

     

    Dantès : Oh mon Dieu ! Vous voulez que je sois capitaine ? Merci beaucoup !

    Danglar, le comptable de Pharaon, qui assiste à la scène est furieux.

     

    1. Morrel : Qu’est-ce qui se passe, Danglar ? Vous semblez être vert de rage !

     

    Danglar : Non, tout va bien, Monsieur Morrel.

     

    Il s’en va.

     

    Scene 2:

     

    Narrateur: Cher public, il faut savoir que Dantès a eu un coup de foudre pour la belle Mercedes, la fille du village, et elle aussi l’aime de tout coeur.

     

    Dantès: Mercedes, mon amour, J’ai de très bonnes nouvelles.

     

    Mercedes: Oh mon Dieu … Dantès, mon amour, tu es revenu. Tu m’as tellement manqué !

     

    Dantès: D’abord j’ai décidé de prendre le taureau par les cornes et te faire une demande en mariage!

     

    Mercedes: Oh mon Dieu … J’accepte sans hésiter!

     

    Dantès: La deuxième bonne nouvelle est que je viens d’être nommé capitaine du Pharaon. On ne sera plus jamais dans le rouge, mon amour!

     

    Mercedes: On mon Dieu, Edmond, je vois enfin la vie en rose!

     

    Ils s’embrassent et Dantès s’en va.

     

    Scene 3:

     

    Mercedes reste seule à la plage. Fernand arrive.

     

    Fernand: Oh Mercedes mon amour. Même si les dix dernières fois que j’ai demandé à te voir tu m’as posé un lapin, j’ai décidé de prendre le taureau par les cornes et te demander de m’épouser!

     

    Mercedes: On mon Dieu, toi aussi. Je suis désolée mais je viens d’accepter d’épouser Dantès.

     

    Fernand: Oh mon Dieu! Dantès?! Je ne veux pas casser du sucre sur son dos mais crois-moi c’est un homme horrible.

     

    Mercedes: Tu racontes des salades! Je ne te crois pas une seconde! Je ne veux plus jamais te revoir!

     

    Elle s’en va.

     

    Scene 4:

     

    Fernand rentre dans un bar en colère. Il y retrouve Danglar qui boit déjà un verre.

     

    Danglar: Qu’est-ce qui t’arrive, Fernand? Tu es blanc comme un linge!

     

    Fernand: (fâché) Je ne suis pas blanc comme un linge mais je suis vert de rage parce que mon amour Mercedes a eu un coup de foudre pour Dantès et va se marier avec lui!

     

    Danglar: Fernand, arrête de broyer du noir. Je suis toujours là pour mes amis. Nous allons raconter des salades à la police et envoyer Dantès en prison pour la vie!

     

    Fernand: Tu as une grosse tête, Danglar, mais ce n’est pas pour rien. Tu es un génie.

     

    Danglar: Je sais, merci.

     

    Fernand s’en va poster la lettre.

     

    Danglar: Il est bête comme une oie, ce pauvre Fernand.

     

     

    Scène 5 

     

    Dantès vient retrouver à nouveau Mercedes.

     

    Mercedes: Je t’aime plus que toute au monde.

     

    Dantès: Moi, je suis fou de toi.

     

    Des soldats arrivent.

     

    Soldat 1: M. Dantès, vous êtes en état d’arrestation

     

    Dantès: Mais pourquoi?! Je n’ai rien fait, je suis blanc comme neige!

     

    Mercedes: Oh mon Dieu, mon amour, non! Je suis malheureuse comme les pierres !

     

    Les soldats emmènent Dantès. Mercedes crie et pleure de souffrance, elle ne comprend pas ce que se passe et elle est dévastée.

     

    Scène 6

    Narrateur : Pauvre Dantès est emprisonné dans le terrible Château d’If au large de Marseille. Des années passent, il a de plus en plus le cafard, il ne veut plus vivre et arrête de manger.

     

    Dantès : Je ne veux plus vivre, j’ai aucune chance de sortir de cette horrible prison! [il pleure]

     

    Un bruit de pierres qui tombent

     

    Dantès : C’est quoi ce bruit ? Bonjour…. Est-ce qu’il y a quelqu’un?

     

    Dantès : C’est certain que quelqu’un est derrière ce mur. Je vais essayer de creuser un trou pour lui parler.

     

    [Dantès commence à creuser]

     

    Narrateur : C’était un travail très dur et il a mis au moins une semaine pour creuser ce trou.

     

    Dantès : [il a vu L’abbé Faria] ah Bonjour ! Je m’appelle Edmond Dantès, comment vous appelez-vous?

     

    Faria : Je m’appelle Abbé Faria et je suis prisonnier ici depuis la nuit des temps. Et vous, pourquoi êtes-vous en prison?

     

    Dantès: Je ne sais vraiment pas. Je suis blanc comme neige.

     

    Faria: Réfléchissez à qui votre emprisonnement a pu profiter!

     

    Dantès: je n’ai pas d’ennemies! …..Mais il y a quelqu’un qui est peut-être jaloux de moi, parce il est tombé amoureux de ma petite amie. Fernand. Et un autre homme, Danglar,il riait toujours jaune avec moi. Il voulait être capitaine de notre bateau mais M. Morrel m’a choisi moi.

     

    Faria: Je crois que tu n’es plus fleur bleue que tu étais, Edmond. Tu as trouvé toi-même la réponse à la question.

     

    Dantès: Je crois que j’ai vraiment été bonne poire avec tous ces gens.

     

    Faria: Je vais te faire un cadeau. Regarde. Voici la carte de trésor de la famille Spada pour qui j’ai longtemps travaillé.

     

    Dantès: Ah! merci beaucoup! Vous m’avez pris sous votre aile et vous avez vraiment le coeur sur la main!

     

    {Faria lui donne la carte}

     

    Scène 7

     

    Narrateur : Les années ont passé. Voilà que Dantès est emprisonné maintenant depuis 14 ans. Grâce à Faria, il a eu un ami et un professeur qui lui a beaucoup appris. Puis, un jour Faria tombe très malade.

     

    Faria : Mon ami, je suis en train de casser ma pipe !

     

    Il meure. Dantes pleure. Puis il a une idée. Il transporte Faria dans sa cellule et le couvre avec son drap, puis il se met dans le sac du mort. Les gardiens viennent dans la cellule de Faria et jettent le sac à la mer.

     

    Narrateur : Voilà notre ami Dantès jeté à la mer dans le sac de l’abbé Faria. Il ouvre le sac avec un couteau qu’il avait fabriqué et se libère. Puis il s’éloigne à la nage le plus loin possible du château d’If.

     

     

    Scène 8 

     

    Dantès voit un bateau passer.

     

    Dantès : Au secours ! A l’aide !

    Contrebandier 1 : Je n’en crois pas mes yeux ! Il y a quelqu’un dans l’eau !

     

    Alors deux hommes sautent du bateau et dans la mer pour aider Dantès.

     

    Dantès : Merci beaucoup, mille fois merci ! Je vous suis éternellement reconnaissant.

     

    Capitaine des contrebandiers : Pas de problème, mais malheureusement pour vous, toutes nos faveurs ont un prix. Donc, vous devez travailler sur mon bateau pendant trois mois, sans vous plaindre.

    Narrateur : Edmond savait que ses hommes n’étaient pas blancs comme neige et qu’il voulait qu’il travaille au noir mais il n’avait pas le choix.

     

    Dantès– Bien sûr, je suis d’accord. Excusez-moi mais il fait un froid de canard et j’ai une faim de loup. Avez-vous quelque chose à manger et des vêtements secs sinon je vais tomber dans les pommes.

     

    Contrebandier 2 : Venez, on va vous donner à manger.

     

    Narrateur : 3 mois plus tard, pendant un des voyages, le bateau des contrebandiers arrive sur l’ile de Monte Cristo.

     

    Les contrebandiers arrivent en scène, pendant qu’ils entrent Edmond se couche sur le sol.

     

    Contrebandier 1 : Edmond, ça va ?

     

    Contrebandier 2 : Qu’est-ce qui se passe ?

     

    Dantès : Malheureusement mes amis, je suis malade comme un chien.

     

    Contrebandier 1 : Nous ne pouvons pas travailler sans toi, tu es le meilleur.

     

    Dantès: Ne vous inquiétez pas, je serais sur pied et je mangerai du lion quand vous reviendrez dans une semaine.

     

    Narrateur : Edmond Dantès était maintenant seule sur l’ile, libre de chercher le trésor.

     

    Dantès trouve le trésor.

     

    Dantès : Le voilà le trésor des Spada ! Bientôt j’aurai ma revanche !

     

     

    Scene 9 : chez Mercedes

     

    Narrateur : Vingt ans se sont écoulés depuis que Dantès a été emprisonné. Il est revenu à Paris sous le nom de compte de Monte Cristo. Quelques années auparavant, il avait sauvé la vie d’un jeune Albert de Morcef qui l’a invité chez lui pour le remercier.

     

    Albert : Bonjour M. Monte Cristo

     

    Monte Cristo : Bonjour Albert, comment ça va ?

     

    Albert : Très bien, merci, le dîner est servi.

     

    Monte Cristo : ça a l’air délicieux. J’ai une faim de loup. (il regarde autour de lui) Vous avez de belles plantes.

     

    Mercedes entre.

     

    Mercedes: Bonjour M. Monte Cristo. C’est moi qui m’occupe des plantes.

     

    Monte Cristo: Bonjour, Madame, vous avez la main verte.

     

    (Mercedes le reconnaît et devient très pâle.)

     

    Albert : Bonjour, maman, c’est l’homme qui m’a sauvé la vie.

     

    Mercedes : Je vous remercie, Monsieur, d’avoir pris Albert sous votre aile.

     

    Monte-Cristo devient très pâle à son tour.

     

    Monte Cristo: De rien, Madame de Morcef. Excusez-moi mais je dois partir. Des affaires urgentes.

     

    Il s’en va rapidement.

     

     

    Scène 10 à la banque de Danglar

     

    Monte Cristo : Bonjour, Monsieur. Je suis à Paris pour quelque temps et je vous demande un crédit illimité.

     

    Danglar : Illimité ?! Monsieur, vraiment, je ne sais pas si c’est possible…Il rit jaune.

     

    Monte Cristo : Comme vous voulez. Je trouverai un autre banquier. Et tous les hommes riches prendront votre banque en grippe.

     

    Il se lève pour partir.

     

    Danglar : D’accord, d’accord. Combien voulez-vous ?

     

    Monte Cristo : Six millions de francs pour commencer. Qu’est-ce qu’il y a ? On dirait que vous avez une peur bleue de me donner ce crédit.

     

    Danglar : Non, non, Monsieur, tout va bien. Je vous donne le feu vert pour ce crédit de six millions.

     

    Il sert la main de Danglar qui est très nerveux.

     

     

    Scène 11 Au tribunal

     

    Narrateur : Monte Cristo accuse le comte de Morcef, mari de Mercedes, de haute trahison.

    Le tribunal va délibérer pour savoir s’il est condamné.

     

    Le Juge : J’appelle à la barre le comte de Morcef.

     

    Fernand : Je vous écoute, Monsieur le juge.

     

    Le Juge : Que pouvez-vous dire en votre défense ?

     

    Fernand : Je suis blanc comme neige, Monsieur le juge. J’étais un ami fidèle du pacha et j’ai pris sa fille Haydé sous mon aile. Malheureusement, la pauvre est morte du chagrin quand le pacha a été tué.

     

    Le Juge : J’appelle à la barre le témoin.

     

    Haydée : Je m’appelle Haydée et je suis la fille unique du pacha. Voici les documents qui attestent mon identité.

     

    Fernand : Cest la cerise sur le gâteau, celle-là !

     

    Le Juge : Taisez-vous ! (à Haydée) On vous écoute.

     

    Haydée : Le comte de Morcef était un ami de mon père, puis il a retourné sa veste et m’a vendue, moi et ma mère comme esclave !

     

    Fernand : Elle raconte des salades !

     

    Le Juge : Vous êtes soupe au lait, on dirait, Monsieur le comte. Calmez-vous. Ces documents sont authentiques. Vous êtes donc reconnu coupable de haute trahison.

     

    Fernand sort un couteau et se donne la mort. Mercedes tombe dans les pommes. Leur fils Albert crie :

     

    Albert : Non, père !..Comment avez-vous pu faire une chose pareille ?

     

     

    Scène 12 : Aveux À Mercédès

     

    Narrateur : Le soir du suicide de Fernand Mercedes vient chez Monte-Cristo.

     

    Mercedes : Edmond…

     

    Monte Cristo : Qui est ce Edmond, Madame de Morcerf ?

     

    Mercedes : C’est vous, Monsieur. Ce n’est pas Madame de Morcerf qui vient vous trouver, c’est Mercédès.

     

    Monte Cristo  Je ne connais personne de ce nom.

     

    Mercedes : Arrête. Pourquoi as-tu tué Fernand ?! Comment peux-tu avoir un cœur de pierre ?!

     

    Monte Cristo : Arrête de me passer un savon ! Tu veux savoir pourquoi ! Il m’a envoyé en prison sans raison.

     

    Mercedes : Mais comment ?!

     

    Monte Cristo : Il a cassé du sucre sur mon dos. Il a envoyé une lettre anonyme qui raconte des salades…

     

    Mercedes : Oh mon Dieu…

     

    Monte Cristo : Et à cause de cela j’ai pourri en prison pendant 14 ans et mon père est mort de faim ! Mercedes : Edmond, ne monte pas sur tes grands chevaux… je t’aime encore.  Monte Cristo : Arrête… je suis trop blessé. S’il te plaît, laisse-moi. Mercedes : Mais Edmond…Tu broies du noir maintenant. Mais nous pouvons encore être ensemble, j’e suis sûre. Monte Cristo : Je t’ai vue pleurer comme une madeleine pour ton cher Fernand quand il s’est suicidé. Plus rien n’est possible entre nous. Je tourne la page. Monte-Cristo tourne le dos et part. Mercedes commence à pleurer comme une madeleine.

     

     

    Scène 13

    Narrateur : Danglar est ruiné à cause de Monte-Cristo. Un soir il s’enfuit de Paris. Mais il est arrêté par des hommes masqués qui lui mettent les mains derrière le dos et le jettent en prison.

     

    Danglar : Que voulez-vous ?! De l’argent ?

     

    Gardien 1 : Tais-toi

    Gardien 2 mange un sandwich.

     

    Danglar : J’ai une faim de loup.

     

    Gardien 2 : Je suis un vrai cordon bleu, je peux te préparer du poulet.

     

    Danglar : (timide) Merci.

     

    Gardien 2 apporte du poulet.

     

    Gardien 2 : Voilà, ça fera cent mille francs.

     

    Danglar : Quoi ! Cent mille francs ! Vous n’avez pas langue dans votre poche ! Donnez-moi juste de l’eau et un bout de pain sec alors.

     

    Gardien 1 : ça fera cent mille francs.

     

    Danglar : Vous vous payez ma tête ?! C’est qui votre maitre ? Je veux le voir ! »

     

    Le comte de Monte-Cristo rentre.

     

    Monte Cristo : Bonjour Danglar, comment allez-vous ?

     

    Danglar :  Monte-Cristo !

    .

    Monte Cristo : Je vous ai mis en prison parce que j’ai passé 14 ans au château d’If par votre faute !

     

    Danglar :  Pitié, non !

     

    Monte Cristo : Je te laisse partir mais ne reviens plus jamais ici !

     

    Narrateur : Danglar est parti en courant. Au petit matin il est arrivé dans une auberge, il a vu son reflet dans un miroir. En une seule nuit ses cheveux sont devenus blancs.

     

    Scène 14

     

    Narrateur : Vous voulez savoir comment se termine l’histoire de comte de Monte-Cristo ? Regardez.

     

    Dantes: Maintenant que ma vengeance est accomplie, tu peux partir et vivre ta vie, je te donne tout l’argent dont tu as besoin, tu ne seras jamais dans le rouge.

     

    Haydee: Mais je voulais rester avec toi !

     

    Dantes: Mais tu es jeune, belle, fleur bleue, tu as toute ta vie devant toi. Moi, je suis un vieux loup solitaire.

     

    Haydée: Je veux pas vivre sans toi, tu es mon amour ! J’ai eu un coup de foudre pour toi dès que je t’ai vu !

     

    Dantes : C’est vrai ?… Je vois de nouveau la vie en rose, comme il y a vingt ans.

     

    Narrateur : Grâce à Haydée, le cœur de pierre d’Edmond Dantès s’est de nouveau rempli d’amour. Il l’a épousée et ils sont partis vivre sur l’île de Monte-Cristo.

     

    FIN

  • Interview With Makram (The Lion)

    Interview With Makram (The Lion)

    Bonjour Mak, avant tout, j’aimerais commencer en te posant la question suivante : Si tu étais un lion, où et comment serais-tu ?

    C’est simple : un lion régnant uniquement en Europe !

     

    Et, est-ce que tu as eu des difficultés pour t’immerger dans le rôle d’un animal ?

    Pas du tout, je pense que je suis lié à cet animal… peut-être que cela vient des cheveux ?!

     

    Chanter, danser, jouer , tout cela en même temps… peux-tu nous en parler ?

    J’adore la danse : ça m’amuse beaucoup donc je n’ai pas dû me forcer !

    Au contraire, c’était la première fois que je chantais devant un public… j’étais très nerveux car j’étais convaincu que je ne pourrai jamais chanter devant un public. Mon cœur battait à mille à l’heure et en plus je sentais tous ces yeux braqués sur moi.

     

    Vous avez dû avoir beaucoup de répétitions ! Est-ce que tu as trouvé cela fatigant ?
    Vers la fin, on a dû travailler d’une façon beaucoup plus intense et ecla nous prenait beaucoup de temps. Bien sûr, on avait toujours envie d’y aller et surtout de nous retrouver tous les acteurs pour voir notre spectacle se construire et prendre forme. C’était un groupe vraiment sympa !

    SI je devais recommencer, je voudrais tout revivre.

    Je ne changerais rien du tout et je suis triste de ne pas pouvoir participer aux autres spectacles de cette année, mais à présent je dois me concentrer sur la classe T.

     

    Quelques conseils pour les futurs acteurs ?

    N’ayez pas peur des critiques !

    Croyez en vous-même !

    Et finalement, le plus grand cliché, mais la seule vérité : AMUSEZ-VOUS !

     

     

  • The Wiz- Interview with Mrs Bérubé

    The Wiz- Interview with Mrs Bérubé

    First of all, why “The Wiz”?

    Well I was looking for something where the students could express enthusiasm and have fun. And I wanted to use the talents that I knew, among the students. It was also, of course, a departure gift for M. and Mme Gudin. It was actually my 30th production and the first time since 1995 that the play was indoors.

     

    Was picking the cast difficult?

    Picking the cast is probably the most difficult part of the job, because you need a team that works well together but also the right person for each role.

    A lot of people auditioned, and letting them down was particularly hard.

     

    Did the cast come up with ideas for certain aspects of the play?

    Mrs. Bérubé: Of course! Collaboration is an important part of theater, and I think it’s important to involve everyone’s imagination.

    For example, Adrian came up with the idea of the dog and decided he wanted to play that role.

    On the other hand, it’s also important to let go of ideas and evolve as the play progresses.

    I also love my collaboration with Mrs. Newberry: we have a symbiotic relationship!

     

    Speaking of collaborations, the art and music department also played a major part in the preparation of this production.

    Yes of course, the graffiti that the art department designed was amazing, and without certain people it wouldn’t have happened. It really took a whole company!

     

    Out of the characters in the play, which one do you see yourself as?

    Definitely Evillene! Evil is always fun to play!

    Although I did play Dorothy in the past, I would choose Evillene now.

    Maybe not with the corset though!

     

    Did you have many difficulties working with the cast?

    The fact that it was so large made it challenging, but every year has its own challenges, but it’s accidents and chaotic moments that allowed us to discover certain details.

    In the end, it’s a question of trusting me, and trusting that I’m not going to make a fool of you.

     

     

    Did anything go wrong on opening night?

    Something always goes wrong!

    I was quite disappointed that Victor’s song was cut due to a line being missed, but it’s a mistake that went quite smoothly.

    The choreography got a little rough, but it did look more natural and fun!

    Obviously certain details were missing like Dorothy’s tie, but only little things.

    This isn’t Broadway; here it’s about learning and allowing the students to make decisions and contribute.

    One of the main difficulties we did encounter was the distance between the audience and the stage, which was too great, so our solution was to throw as many of the actors in the audience, hence the flags and the dancers.

     

    How did you come up with the modern version of this world-known story?

    I used the movie version with Michael Jackson as an inspiration, but I mostly wanted to urbanize the story, have it today, and get Dorothy away from Kansas.

    Having grown up in New York, this is my world.

    But Emerald City being a club was an original idea, and then the details eventually came together.

     

    The crew backstage was also quite large, how did they work under such pressure?

    The stage management was extremely professional, not one of them got flustered, and without them it would have been total madness

     

     

    Can you give us any hints on next year’s production?

    I’m not going to share those! Director’s secret!

     

    Any advice to future or current actors among us?

    Have fun out there! If you do, the audience will too!

     

    Interviewed by Sara Ghadimi